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0. Points clefs
Les points clefs à retenir
La prise en charge d’un traumatisme crânien grave s’inscrit fréquemment dans le cadre de la prise en charge d’un polytraumatisme
Le cerveau, ne disposant pas de réserves énergétiques, est en situation de complète dépendance vis-à-vis du débit sanguin cérébral
La pression de perfusion cérébrale est la pression motrice générant le débit sanguin cérébral et est égale à la différence entre la pression artérielle moyenne et la pression intracrânienne
Les lésions survenant lors du traumatisme crânien sont qualifiées de primaires et sont le plus souvent liées à un contact direct ou à une décélération
Après un traumatisme crânien, il existe une zone de parenchyme cérébral dite de pénombre ischémique en équilibre précaire entre la survie et l’ischémie cérébrale
La survenue d’agressions cérébrales secondaires d’origine systémique est responsable de l’aggravation des lésions primaires aux dépens de la zone de pénombre
Le niveau de vigilance d’un traumatisé crânien est réalisé au moyen de l’échelle de Glasgow
Un traumatisé crânien grave est défini par un score de Glasgow inférieur ou égal à 8
La tomodensitométrie aux rayons X, associée ou non à un angioscanner à la recherche de dissection des vaisseaux cervicaux, est l’examen de choix à la phase aiguë d’un traumatisme crânien grave
Il existe, dans les suites d’un traumatisme crânien grave, le risque de développement d’une hypertension intracrânienne aiguë qui obère le pronostic vital et fonctionnel du patient neuro-lésé ; elle est, à ce titre, l’objet d’un dépistage systématique et est visée par des thérapeutiques spécifiques
Item n°330: Orientation diagnostique et conduite à tenir devant un traumatisme cranio-facial
sides/ref/anesthrea/item_330/pointsclef.txt · Dernière modification: 30/04/2018 13:55 (modification externe)